4 Medennine
Mercredi
Medennine
Pour quelques heures de bus dans une morne plaine qui alterne la steppe et les oliveraies, voici Medennine.
Plus de touristes du tout. Visite des derniers Ksars. Y en ont détruit des centaines. Il en reste deux pâtés pour appâter le touriste. Des trous à rats en terre battue alignés les uns à coté des autres puis empilés sur trois étages. L’intérieur dégouline d’urine, de crasse et d’authenticité. La fierté locale. Thé à la menthe au café central, les Tunisiens sont adorables et communicatifs.
Les restaus semblent si immondes que l’on se contentera de thon en boite, de pain et de « vache qui rit » mangés au lit.
Auberge de jeunesse
Déserte et terne. L’arrivée tardive et inopinée d’un couple de français nous rassure un peu. Des chambres grises, sans meubles dotées d’étroites fenêtres. Un avant goût de la vie carcérale. Longue discussion sur les vertus comparées du seppuku et du 6.35 avant de sombrer dans un sommeil sans rêves.